Dressage équestre
Education

Dressage équestre : comment réussir à contrôler un cheval ?

Le dressage du cheval est une véritable discipline sportive. Il demande beaucoup de patience, mais également une compréhension mutuelle entre l’homme et l’animal. Le jockey a intérêt à bien maîtriser les termes éthologiques. Il devrait aussi mettre en pratique différentes approches pédagogiques éprouvées.

Faire le débourrage du poulain dans les règles de l’art

Commençant à 3 ans, le débourrage consiste à dresser le poulain. Ce jeune animal a idéalement reçu quelques commandes de base dès son plus jeune âge. Les techniques deviennent plus complexes quand le cheval est en phase d’être un adulte. La mémoire constitue une qualité qu’il faudra exploiter chez le quadrupède préféré de l’homme. Parfois, un peu d’affection et de douceur permet aussi de transmettre les messages. Les équidés ont une bonne vue, un excellent odorat ainsi qu’une ouïe infaillible. Ces sens sont à explorer. Le cavalier devrait faire comprendre à sa monture qu’il n’est aucunement un prédateur, mais un allié sur lequel il peut faire confiance. Les prouesses techniques sont possibles grâce à une complicité inébranlable.

Utiliser le langage pour communiquer avec le cheval

Plusieurs moyens aident à dresser le cheval. Cela commence par la voix. L’animal est attentif aux mots. Il n’en comprend pas le sens, mais les associe à un ordre à force de s’y habituer. Par ailleurs, le ton auquel le jockey communique avec sa monture compte. La personne devrait être rassurante et calme. Les vocabulaires d’encouragement sont les bienvenus. Si l’équidé désobéit, il faut le lui faire comprendre. Il est possible de hausser la voix, mais ce serait préférable de ne le faire qu’en cas de force majeure. Intelligents, les chevaux savent reconnaître les termes pour la satisfaction, le mécontentement ainsi que la joie. Ils sont conscients quand le dresseur est en colère contre lui.

Compter sur les techniques et accessoires de dressage

Bien qu’il s’y habitue vite, le cheval sent le corps de son cavalier. Il perçoit quand la personne adopte la bonne posture. L’animal associe chaque position à un geste qu’il doit accomplir. Si le monteur serre les jambes et buste penché signifient qu’il faut accélérer l’allure. Baptisées les balances, les techniques de Paul Veillas permettent de commander le quadrupède sans utiliser les rennes et les talons. En ce qui concerne les accessoires, ce serait préférable de ne pas recourir à la cravache. A la place, il faut éduquer les chevaux avec une gaule. Le caveçon et la longe peuvent aussi aider à transmettre les techniques de base. Le lien sert principalement à réaliser des lignes droites et à faire un cercle. Pour sa part, la chambrière complète la liste.

Accorder beaucoup d’attention dans le dressage monté

Le travail monté constitue l’essentiel du dressage. Après avoir assimilé les lignes droites et les cercles, les poulains commencent à comprendre les différentes allures. Les sorties se font systématiquement en compagnie d’un cheval plus âgé. Ce congénère a pour rôle de rassurer le jeune apprenti. Les séances au grand air sont indispensables pour habituer l’animal aux divers bruits et ambiance en dehors du centre équestre. Ce serait mieux d’emprunter une bonne piste pour chevaux. Une grande balade en pleine nature devrait aussi les stimuler. Les travaux plus sérieux arrivent beaucoup plus tard. Il faudra patienter avant d’inculquer aux poulains l’art du saut d’obstacles et le reste des disciplines équines.